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Deux amendements de suppression pour la session budgétaire

« Depuis de nombreuses années, le Groupe de la Droite, du Centre et des Régionalistes propose un budget alternatif, équilibré en recettes et en dépenses, à l’occasion du débat budgétaire. Or, malgré les discours d’ouverture et de dialogue de la majorité, et malgré le sérieux du travail fourni, ses amendements n’ont jamais été pris en compte » constate Stéphane de Sallier Dupin, Président de la commission des finances. Cette année, le Groupe Hissons Haut la Bretagne a décidé de déposer deux amendements de suppression, l’un en recettes et l’autre en dépenses pour dire son opposition à ce budget. « Ce choix a plusieurs raisons », poursuit Isabelle Le Callennec, Présidente du Groupe : 1- Le budget 2023 de la Région Bretagne n’évolue qu’à la marge depuis 2015 alors que le contexte marqué par de multiples crises de nature les plus diverses, a considérablement changé. Nous devons nous protéger de potentielles difficultés économiques et sociales et investir dans l’avenir. Ainsi, les conditions d’accès au logement, la crise économique post-covid, le coût des déchets, la politique de l’eau, l’évolution très rapide du monde agricole, les attaques contre le secteur de la pêche, la crise énergétique, tout nécessite un vaste toilettage des politiques publiques de la Région. La majorité semble ne pas être consciente de l’ampleur de ce qui se passe et de ses impacts sur le développement de la Bretagne. Nous ne pouvons plus nous contenter d’ajustements à la marge que pourraient constituer quelques amendements au projet de budget. 2- « Nous nous opposons à une augmentation des recettes telle que proposée par la majorité. Augmenter le coût des cartes grises, c’est encore prendre l’automobiliste pour une vache à lait alors que le coût de la voiture, à l’achat comme au fonctionnement, n’a cessé d’augmenter. Nous rappelons que des milliers de Bretonnes et de Bretons n’ont pas d’autre choix que d’utiliser une voiture pour aller travailler. Nous avons le devoir de protéger autant que faire se peut le pouvoir d’achat de nos concitoyens et ce malgré la propension du gouvernement à réduire toujours un peu plus les marges de manœuvre financières des collectivités » insiste Stéphane de Sallier Dupin 3- Nous constatons que la mise en œuvre de la nouvelle nomenclature budgétaire, que nous avons souhaitée et adoptée, n’a pas permis, pour ce débat budgétaire, une réelle transparence, faute d’accès aux crédits de paiement par action. « Sur chacun de nos amendements de suppression, nous demanderons un vote à scrutin public ; ce qui permettra aux autres groupes de défendre, s’il le souhaite une autre politique que celle de la majorité relative » conclut Isabelle Le Callennec.

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