Insécurité : la Bretagne a un train de retard
- Isabelle Le Callennec
- 5 nov.
- 1 min de lecture
48.6 % d’actes d’incivilité en plus dans les gares et les trains bretons depuis 2022.
C’est un chiffre qui inquiète légitimement les cheminots au point d’organiser cette “journée de la colère sureté” ce lundi 3 novembre.
Cela risque également de ne pas vraiment inciter les Bretons à monter dans un train régional.
Le Président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard fait une faute politique en considérant que la Bretagne serait une île coupée des réalités françaises. Chez nous aussi l’insécurité augmente.
En refusant de prendre le sujet à bras le corps, Loïg Chesnais-Girard confirme son ancrage à gauche faisant preuve d’une pseudo naïveté semblable à ses amis rennais ou brestois dont les communes vivent une explosion de l’insécurité.
Les élus du groupe Hissons Haut la Bretagne avaient déjà interpellé l’année dernière le Président de la Région en rappelant que d’autres régions prenaient des décisions indispensables pour assurer la sécurité des usagers. L’Ile de France créait la première brigade régionale des transports. La Région Grand Est assure désormais le pilotage de la sûreté ferroviaire. L’Occitanie elle-même s’est engagée avec force : “76 % du parc ferroviaire régional est couvert par la vidéoprotection, contre 42 % fin 2015” affirme sa présidente socialiste.
Aujourd’hui il est plus que jamais temps d’agir afin d’assurer la sécurité des voyageurs en proposant une vraie politique de sécurité dans les trains et dans les gares. Sans angélisme et avec détermination.




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