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Des éoliennes en mer quoi qu’il en coûte ?

  • Groupe Hissons haut la Bretagne
  • 8 mai
  • 2 min de lecture

Isabelle Le Callennec, Agnès Le Brun, Stéphane de Sallier Dupin, conseillers régionaux s’interrogent sur la stratégie régionale de l’énergie.


La semaine passée a été marquée par le débat à l’Assemblée nationale sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE 3) et par la réunion du Comité régional de l’énergie à Rennes.


Force est de constater que la France et la Bretagne n’ont toujours pas de cap alors que l’énergie est à la fois une question de compétitivité des entreprises, de pouvoir d’achat

des familles et de souveraineté nationale. Au moment où les États-Unis font avancer leur rouleau compresseur énergétique avec les gaz et les pétroles de schiste, où la Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse celle de l’énergie thermique, où l’Europe tente de peaufiner sa stratégie énergétique, il est plus que temps d’arbitrer. Quelle production pour quelle consommation ? Quel mix énergétique ?

La réponse attendra… encore…


En Bretagne, notre groupe politique n’a de cesse de demander un débat, et un vote, en plénière sur la stratégie régionale de l’énergie. Il semble qu’il faille attendre la révision du SRADDET pour en découvrir les contours… noyés dans le schéma d’aménagement du territoire, celui des déchets, de la pollution de l’air, des réseaux de transports…


Lors de la réunion du Comité régional de l’énergie, mercredi 30 avril, a tout de même été abordée la question des Zones d’accélération des Énergies nouvelles renouvelables. Les membres du comité ont pu entendre que 63 % des communes qui ont identifié une ou plusieurs Zones, ont des projets photovoltaïques et seulement 18 % des projets éoliens terrestres, sachant que seulement 2 % d’entre eux aboutiront, selon les services de l’État eux mêmes. En puissance d’énergie, c’est à peine la moitié des objectifs du SRADDET.


Mais le grand absent de ce CRE, aura été le sujet des Énergies marines renouvelables (EMR) alors même que le président de la République vise les 45 gigawatts d’éolien en mer à 2050, que la Bretagne est clairement dans la cible et que le président Loïg Chesnais Girard s’en fait le principal promoteur, sans aucune réserve. Aucun bilan de l’impact du parc éolien posé de la baie de Saint-Brieuc, aucune évocation du parc éolien flottant Sud-Bretagne, rien sur le projet de 110 mâts éoliens de la Baie de Morlaix que l’on a découvert dans les médias, dont on ne sait même pas s’ils seront flottants ou posés, ce qui change tout en termes d’acceptabilité ou de conflit d’usage, singulièrement pour les pêcheurs… et toujours aucune garantie en matière de coûts et recettes fiscales attendues.


L’annulation de 13 projets suédois de parcs éoliens offshore en mer Baltique, pour des raisons de sécurité nationale, et le black-out électrique récent dans la péninsule ibérique devraient nous faire réfléchir. De plus en plus de voix s’élèvent pour rappeler que la production électrique intermittente non pilotable, comme le solaire ou l’éolien, ne permet pas le contrôle en temps réel de la fréquence, de la tension, et du courant. Comme l’a souligné André Merlin, président d’honneur de RTE : « Ce sont des passagers clandestins du système électrique interconnecté européen ». Alors stop ou encore ?


Et si la question était soumise à référendum en Bretagne ?

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